Dépoussiérée, l’image de l’écrivain public, c’est un nouveau vieux métier!
Scribe, copiste, écrivain de rue…
L’écrivain public a-t-il encore sa raison d’être dans notre société où l’instruction est obligatoire pour tous, où la lecture et l’écriture sont enseignées à tous?
Malgré cette instruction plus ou moins bien digérée, certains ne savent pas ou ne savent plus comment s’y prendre pour rédiger un texte qui les engage (et pas seulement des SMS de copinage), ou ne sont pas sûrs de la bonne orthographe. Quand la rédaction de toutes sortes de textes, le remplissage de formulaires… deviennent tourments, le professionnel de l’écrit est là pour aider à finaliser un projet d’écriture.
Il se met à la portée de chacun en étant à l’écoute de son client et c’est de concert qu’ils travaillent à l’élaboration du document. Une fois sa mission accomplie, l’écrivain public se retire doucement; la rédaction finale, en totalité, appartient au demandeur.
Tablettes (tabulae), papyrus, parchemins… Stylets, calames et plumes…
Tablettes et stylets, voilà bien des outils high tech qui inscrivent l’écrivain public d’hier dans le monde d’aujourd’hui! De nos jours celui ou celle qui se propose de prêter sa plume le fait via les nouvelles technologies. Dans son bureau, encriers, cahiers, stylos côtoient ordinateur, imprimante et box. Le facteur ne sonne plus deux fois : les e-maïls et internet accélèrent les échanges.
Cependant la rencontre avec le client est nécessaire pour les écrits très personnels et reste toujours un véritable plaisir.
L’écrivain public est un ouvrier de la communication. La langue, les mots, la grammaire sont les matériaux qu’il façonne. Le clavier, le stylo, sont ses outils. Son client est l’instigateur qui demande une mise en œuvre efficace.
Un métier de passion et de partage!
Bien à vous,
Martine Espagnet